nombreuses parties instables, tandis que la partie supérieure
des murs présente des joints creux sur environ 4 mètres
de hauteur. En façade Est, une fissure traverse les différents
niveaux de baies, fissure qui semble déjà ancienne. A l'intérieur,
on notera également en face Est et Sud quelques claveaux désorganisés
dans les baies avec des clefs en équilibre instable.
Les interventions menées depuis plusieurs années ont permis
de concourir efficacement, dans la mesure des moyens nécessairement
limités d'un chantier associatif, à la sauvegarde du monument,
ainsi qu'à sa connaissance grâce aux nombreux relevés
qui ont été entrepris. Ces interventions ont principalement
porté sur la pose d'un plancher bois au niveau des arases du chemin
de ronde, porté par une structure en chapente reprenant l'ancienne
poutraison et couverte en planches non jointives (cette structure, qui
rend relativement accessible le dernier niveau n'est malheureusement protégée
par aucune étanchéité et, posée depuis un
certain temps, commence à donner des signes de dégradation).
Au rez-de-chaussée, les voûtes des deux caves, partiellement
effondrées, ont été rétablies et viennent
d'être décoffrées, tandis que de nombreuses reprises
ont été faites sur les murs et les éléments
architecturaux : remontage du manteau d'une cheminée, des appuis
des baies, des linteaux/ etc...
Des reconnaissances stratigraphiques dans les remblais de destruction,
ont été également menées, et un relevé
du sol du niveau m a été dressé en présentant
les matériaux du dallage et leurs dispositions. Il n'en demeure
pas moins que le monument reste dans un état extrêmement
précaire et que toute intervention présente de réels
dangers en raison de l'instabilité des parties hautes et de leur
difficulté d'accès compte tenu de leur grande hauteur.
Deux stages "Monument Historique" ont été organisés,
l'un en Juillet 1997, l'autre en Juillet 1998, suivant les directives
de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques........Suite
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